Histoires

Nous vous présentons June Panteluk, porte-parole de la Fondation

COF
La Fondation Canadienne d'Orthopédie

Si vous avez lu notre lettre de sollicitation cet automne, vous « connaissez » déjà June. Sa citation à propos de son orthopédiste (« Mon orthopédiste m’a vraiment redonné la vie. ») était au cœur de notre campagne automnale, composée de lettres, courriels et publications dans les médias sociaux. Les responsables de LiaisonOrtho ont eu le bonheur de discuter avec elle début décembre pour apprendre à mieux la connaître.

Le cheminement orthopédique de June a commencé par un diagnostic d’arthrose alors qu’elle était encore plutôt jeune. Ancienne administratrice universitaire, June se souvient de la fête soulignant son départ à la retraite, à 56 ans. Elle utilisait déjà une canne. Ses collègues blaguaient sur la retraite et les cannes, mais ça n’avait rien de drôle pour June, dont la vie était marquée par la douleur. « Je gobais [des antidouleurs] comme des bonbons », se souvient-elle.

On a adressé June au Dr Greg O’Connor, orthopédiste, qui lui a annoncé qu’elle devait subir une arthroplastie de la hanche. Son nom a alors été inscrit à une liste d’attente. Poussée par un besoin viscéral de contrer son sentiment d’impuissance après des mois de douleur, June se rappelle avoir pris une décision : « Le lundi matin, à 8 h 30, je téléphonais au cabinet du Dr O’Connor et je posais toujours la même question : « Vous n’auriez pas la date de mon opération? » Et chaque fois, j’obtenais la même réponse : « Pas encore. » Finalement, le neuvième lundi, j’ai appris qu’on avait enfin fixé la date de mon opération. »

En novembre 1996, June a subi sa première arthroplastie de la hanche, qui a changé sa vie. Dès février, elle voguait avec sa famille sur le voilier de son frère. Même si elle avait besoin d’aide pour monter à bord, être là était une réalisation extraordinaire en soi; elle avait l’impression qu’elle n’aurait jamais pu y arriver avant son opération. Puis on lui a remplacé l’autre hanche en avril 1997, et c’est avec fierté qu’elle a assisté au mariage de sa nièce, organisé à l’extérieur de la ville, en juillet.

Pour June, la physiothérapie a fait toute la différence dans son prompt retour à une vie sans douleur. « Le Dr O’Connor a insisté pour que je fasse de la physio », déclare-t-elle. Elle s’est donc rendue trois fois par semaine à la piscine thérapeutique et à la salle d’exercice du Royal Alexandra Hospital, s’obligeant à faire ses exercices.

June a vécu un moment émouvant lors d’un voyage avec Walter, son mari. Ensemble, ils ont gravi un volcan assoupi dans les îles grecques. June s’est fièrement fait photographier au sommet, et a déclaré à son mari : « C’est pour ça que j’ai été opérée aux hanches. »

Maintenant, June joue au golf, va au gym trois fois par semaine, marche presque tous les jours et voyage aussi souvent que possible. Elle est reconnaissante pour sa mobilité et envers son orthopédiste, qui l’accueille toujours avec un grand sourire et a ses patients à cœur. « Mon orthopédiste m’a redonné la vie », affirme-t-elle candidement. Elle souligne aussi la contribution de l’équipe de l’hôpital, qui lui a prodigué des encouragements nourris pendant sa chirurgie et son rétablissement.

June soutient depuis longtemps la Fondation Canadienne d’Orthopédie et témoigne régulièrement de l’importance qu’elle accorde aux soins orthopédiques en faisant un don.